Diego Maradona ignorait que ce serait son dernier match pour Barcelone. C'était la finale de la Coupe d'Espagne contre l'Athletic Bilbao en mai 1984, mais dès le début, cela s'est mal passé: il a été attaqué sans relâche par l'adversaire, dont un homme qui n'a pas longtemps été baptisé «le Boucher de Bilbao» pour un tacle à Maradona cela a presque fini sa carrière et a été maltraité par la foule. Au coup de sifflet final, AS Roma le Barça avait perdu 1-0 et il a reçu plus de railleries, cette fois des joueurs de Bilbao. Maintenant, il a craqué. Il a lancé un coup de pied extravagant au kung-fu et en a assommé un autre avec son genou. La bagarre a dégénéré et est devenue l'une des plus infâmes de l'histoire du football. La montée d’Eric Cantona en 1995 dans la foule semble comparée. Le roi Juan Carlos et plus de la moitié de l'Espagne regardaient Maradona, sa chemise en lambeaux, traînée hors du terrain.

Ce n’était pas non plus le premier problème que Maradona, alors âgé de 23 ans, avait rencontré à Barcelone. Le club lui reproche de sortir trop. Il a répondu que cela ne les regardait pas. Il a pris de la cocaïne pour la première fois dans une boîte de nuit. "Un succès", se souvient-il dans le nouveau long métrage documentaire captivant d'Asif Kapadia, Diego Maradona, "et je me sentais comme Superman". L'Argentin était brillant, pas question, mais il devait partir. La question était: qui l'aurait?

La réponse était SSC Napoli. À l’époque, Napoli n’était pas l’une des meilleures équipes du monde: elle n’avait même jamais remporté un titre de champion. Le club entrait à chaque saison plus content d’éviter la relégation que de chasser les honneurs. Fiorentina "C'était l'équivalent de [Lionel] Messi se rendant dans la forêt de Nottingham", a déclaré Kapadia, dont les films précédents, Senna et Amy, avaient remporté trois Baftas et un Oscar et révolutionné les documentaires. «Mais Nottingham Forest a gagné quelque chose. Disons Plymouth. C’est cette chose où, si vous l’écrivez, personne ne le croira, parce que cela ne se reproduira plus jamais.

Maradona n’avait pas le choix: Napoli était le seul club prêt à payer sa cotisation de 6,9 ​​M £, un record. Lors de son vol pour l'Italie, il a confié aux journalistes son espoir d'un nouveau départ à Naples. "J'attends la paix", a-t-il déclaré, "la paix que je n'avais pas à Barcelone. Mais surtout, respect.

Fiammetta Luino, traductrice et archiviste du film de Kapadia, explore la vieille ville de Maradona et explore quelques-uns des anciens lieux de Maradona. La ville y trouve son bonheur. Aux 17e et 18e siècles, il était réputé pour être l’endroit idéal pour étudier l’opéra. Naples compte depuis longtemps certains des tailleurs les plus qualifiés du monde. C’est l’une des destinations gastronomiques de choix: une ville qui n’a peut-être pas inventé la pizza mais l’a perfectionnée et qui a certainement été l’un des pionniers de la délicatesse de la pizza frite. Elle est plus pauvre et, oui, plus sale que les villes italiennes du nord, mais aussi plus sauvage: plus primaire, moins boutonnée. Inter Milan  Son dialecte est théâtral et plein de passion. Les enfants bombardent les ruelles sombres de ruelles sombres en évitant les casques. Les gens que vous venez de rencontrer vous achètent du café. Sous vos pieds se trouvent des tunnels utilisés par les gangsters pour éviter toute détection. Maradona pourrait être la première personne de l'histoire à venir à Naples à la recherche de la «paix».

Hide Comments | Add Comment